Bushi (Gamme F*cking Juices) par CDS Lab

Caractéristiques du jus testé

• Sponsor ayant prêté le matériel pour la revue : CDS LAB
• Prix du conditionnement testé : 24.90 €
• Quantité : 100 ml
• Prix au ml : 0.25 €
• Prix au litre : 250 €
• Catégorie de jus en fonction du prix au ml précédemment calculé : Entrée de gamme, jusqu’à 0.60 €/ml
• Dosage en nicotine : 0 mg/ml
• Proportion de glycérine végétale : 70 %

Conditionnement

• Présence d’une boîte : Non
• Présence d’un sceau d’inviolabilité : Oui
• Matière du flacon : Plastique souple, utilisable pour le remplissage, si le flacon est équipé d’un embout
• Equipement du bouchon : Rien
• Caractéristique de l’embout : Fin
• Nom du jus présent en gros sur l’étiquette : Oui
• Affichage des proportions PG/VG en gros sur l’étiquette : Oui
• Affichage du dosage de nicotine en gros sur l’étiquette : Non

Note du Vapelier pour le conditionnement : 3.77 / 5

Commentaires quant au conditionnement

Aujourd’hui, je vous emmène dans un voyage inattendu, quelque part entre le Japon et la Bretagne. Oui, cela peut sembler étrange au premier abord, et pourtant… c’est justement ce qui rend cette découverte aussi singulière. On tient là une création originale, signée CDS Lab, dans sa gamme F*cking Juices. Son nom : Bushi.

CDS LAB, pour poser un peu le décor, est un fabricant français basé à Marmande, en Nouvelle-Aquitaine. L’aventure a commencé en 2014, portée par deux frères passionnés : Mehdi et Mathieu Chiadmi. Mais leur histoire avec la vape remonte à un peu plus loin encore, avec l’ouverture de leur boutique Klop’Innovation dès 2013. Depuis, ils n’ont cessé d’explorer et de créer. Ils ont toujours cette idée en tête, proposer des e-liquides originaux et de qualité.

Et c’est là que Bushi entre en scène. Revenons un instant sur sa signification. Le mot “Bushi” (武士), en japonais, renvoie à l’image d’un guerrier noble. Un homme de courage et d’honneur, cultivé, loyal, prêt à servir son seigneur sans faillir. Une figure forte qui donne déjà le ton. Cet élixir n’a rien d’ordinaire, il porte en lui une certaine gravité, une identité affirmée.

Concrètement, Bushi est un far breton aux pruneaux, mais réinterprété en version vape. On y retrouvera peut-être cette texture dense, fondante, avec une touche de douceur typiquement bretonne.

Côté technique, le liquide se présente dans un flacon de 120 ml. Il est rempli à hauteur de 100 ml, surboosté en arômes. Le ratio 30PG/70VG est parfaitement équilibré : la vapeur est dense, onctueuse, mais les arômes restent précis, nets et bien définis. Le hit est léger, presque soyeux. Et bien sûr, libre à vous d’y ajouter un ou deux boosters de nicotine selon vos habitudes. Un petit conseil au passage : laissez-le respirer un peu après l’avoir reçu. Il mérite ce petit temps de repos pour vraiment s’exprimer pleinement.

Proposé à 24,90 € les 100 ml, Bushi s’adresse aux amateurs de recettes gourmandes, mais qui ne cherchent pas forcément la facilité. C’est un liquide avec du caractère, une vraie signature aromatique, portée par une histoire et une culture. Entre traditions japonaises et terroir breton, il trace une passerelle inattendue, mais délicieusement cohérente.

Conformités légales, sécuritaires, sanitaires, et religieuses

• Présence d’une sécurité enfant sur le bouchon : Oui
• Présence de pictogrammes clairs sur l’étiquette : Oui
• Présence de marquage en relief pour malvoyant sur l’étiquette : Non obligatoire
• 100% des composés du jus sont indiqués sur l’étiquette : Oui
• Présence d’alcool : Non
• Présence d’eau distillée : Non
• Présence d’huiles essentielles : Non
• Conformité CACHER : Ne sait pas
• Conformité HALAL : Ne sait pas
• Indication du nom du laboratoire produisant le jus : Oui
• Présence des contacts nécessaires pour joindre un service consommateur sur l’étiquette : Non
• Présence sur l’étiquette d’un numéro de lot : Oui

Note du Vapelier quant au respect des diverses conformités (hors religieuses) : 5 / 5

Commentaires sur les aspects sécuritaires, légaux, sanitaires et religieux

Dès qu’on prend la fiole en main, un détail saute aux yeux, le bouchon sécurisé. Simple, mais rassurant. On sent tout de suite que personne n’a touché au contenu avant vous.

Un peu plus bas sur l’étiquette, les pictogrammes sont bien là, visibles et clairs. Ils rappellent que ce liquide ne s’adresse ni aux mineurs, ni aux femmes enceintes. C’est dit, c’est net et sans détour. Une manière d’assumer la responsabilité qu’implique la fabrication de ce type de produit.

On remarque aussi d’autres informations importantes : un numéro de lot, une DDM, un code-barres… autant d’éléments qui témoignent d’un vrai souci de traçabilité, et d’une transparence qu’on ne peut qu’apprécier.

Enfin, en bas de l’étiquette, tout est là : le nom du concepteur, son adresse complète, un numéro de téléphone et même une adresse e-mail. Juste une volonté claire de rester joignable et accessible.

Appréciation du packaging

• La conception graphique de l’étiquette et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
• Correspondance globale du packaging avec le nom du produit : Oui
• L’effort de packaging consenti est en accord avec la catégorie de prix : Oui

Note du Vapelier quant au packaging au regard de la catégorie de jus : 5 / 5

Commentaires sur le packaging

Au centre de l’image, un panda géant capte immédiatement l’attention. Son regard orange perçant traverse l’ombre avec une intensité troublante. Une fine lueur descend de son front jusqu’au museau, comme une cicatrice de guerrier. Casquette grise vissée sur la tête, t-shirt assorti orné d’un discret motif japonais côté cœur… Il incarne une allure urbaine, presque rebelle. Dans sa main, une batte de baseball en bois ajoute une touche de tension. Sa posture, légèrement en avant, dégage une énergie contenue, entre vigilance et défi. En arrière-plan, les gradins d’un stade esquissent une scène prête à s’enflammer.

Le sol, brun-orangé, évoque la terre battue d’un terrain de sport, dans une continuité parfaite avec la lumière du grand soleil couchant en arrière-plan, enveloppant la scène.

Sur le côté droit du panda, des caractères japonais verticaux peints en orange viennent souligner une nouvelle fois le thème du guerrier. Tout dans cette illustration concourt à créer une ambiance cinématographique, où chaque élément visuel raconte une part de l’histoire. En ce qui concerne les couleurs, commençons par le orange, il est éclatant. Il incarne l’énergie, la force vitale et la créativité. Le noir suggère le mystère, la puissance, mais aussi la modernité. Le gris, discret mais présent, apporte une touche de neutralité et donne un équilibre visuel. Le blanc, quant à lui, crée le contraste, renforce les détails, et évoque une certaine pureté, celle des intentions ou de l’héritage. Tout en haut, le nom de la gamme “F*CKING JUICES” apparaît en capitales blanches, bordées de noir, dans une typographie anguleuse qui rappelle les codes du street art. Le “U” stylisé en tête de panda renforce l’identité visuelle, créant une signature graphique forte.

En bas de l’étiquette, le nom “BUSHI”, écrit en lettres blanches massives, reprend une police d’inspiration asiatique, épaisse et ciselée. Juste en dessous, en plus petit, la mention de la saveur : “far breton aux pruneaux”. Un clin d’œil inattendu à la Bretagne, qui vient ajouter une note gourmande à cet univers de guerrier.

L’ensemble du visuel réussit un pari audacieux : fusionner tradition japonaise et culture urbaine contemporaine, force brute et douceur du panda, esthétisme guerrier et gourmandise bien de chez nous. Une création qui se démarque par sa personnalité visuelle, mais surtout par sa capacité à raconter une histoire, celle d’un guerrier d’un autre genre, tapi dans la lumière d’un crépuscule orange, prêt à nous surprendre.

Appréciations sensorielles

• La couleur et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
• L’odeur et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
• Définition de l’odeur : Sucrée, Pâtissière
• Définition du goût : Sucré, Pâtissier, Léger
• Le goût et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
• Ai-je aimé ce jus ? Oui

Note du Vapelier quant à l’expérience sensorielle : 5 / 5

Commentaires quant à l’appréciation gustative du jus

Passons maintenant à la dégustation de ce liquide, le far breton aux pruneaux. Vous savez, ce dessert emblématique de la Bretagne ?

Commençons par expliquer ce qu’est un far breton aux pruneaux. C’est d’abord une question de texture. Pour qu’il soit parfait, il doit être dense et fondant… On pourrait le comparer à un flan épais, mais ce serait encore réducteur. La pâte, généreuse en lait et en œufs, épouse le palais avec douceur, tandis que les pruneaux, moelleux à souhait, ajoutent à chaque bouchée une petite résistance, presque fibreuse, comme pour mieux retenir l’attention.

Côté goût, c’est une vraie caresse : une base douce, lactée, parfois vanillée selon les recettes, rehaussée d’un soupçon de rhum dans les versions les plus audacieuses. Les pruneaux, eux, arrivent avec leur intensité sucrée et leur légère acidité naturelle. Ils viennent dynamiser la rondeur de l’ensemble. C’est un jeu d’équilibre entre douceur et caractère, entre onctuosité et vivacité.

Le far breton existe en plusieurs variantes, parfois sans pruneaux, parfois agrémenté d’autres fruits. Mais celui que nous avons entre les mains, ou plutôt entre les lèvres, c’est bien l’original, le plus emblématique, celui qui marie à la perfection le moelleux de la pâte et la puissance aromatique du pruneau.

Dès l’ouverture de la fiole, le parfum du pruneau s’impose avec intensité, évoquant une gourmandise irrésistible qui invite à la dégustation. Voyons maintenant ce que cela donne à la vape.

Dès l’inhalation, le pruneau impose sa présence avec assurance. On sent tout de suite la richesse fruitée. On peut même sentir sa sucrosité presque liquoreuse, cette sensation d’un fruit bien mûr, juteux et enveloppant. C’est un début franc, puissant, presque capiteux. À la vape, l’expérience est saisissante.

Puis, à l’expiration, tout s’adoucit. C’est alors que le far breton prend doucement sa place en dévoilant ses notes pâtissières. On retrouve ce petit goût de flan vanillé, avec une touche lactée qui vient tapisser le palais. En bouche, la sensation devient plus ronde, presque fondante, un peu comme si l’on goûtait le dessert encore tiède, fraîchement sorti du four.

Ce qui frappe, c’est la fidélité à la vape du dessert d’origine. Le goût est riche et généreux. Le pruneau, véritable fil conducteur, s’impose dès la première bouffée, puis laisse place à une pâte douce, vanillée, un brin beurrée, avec parfois cette note discrète de rhum ou de caramélisation en fond de bouche.

La sensation globale est gourmande et très équilibrée. Vous avez d’abord l’explosion fruitée, presque liquoreuse, puis une vague sucrée et pâtissière qui s’installe avec lenteur, comme un souvenir qui refuse de s’effacer. On sent littéralement le moelleux, le fondant, presque la cuillère qui s’enfonce dans le flan.

En résumé, cet élixir offre une vape pleine de caractère, fidèle à son inspiration. Le pruneau domine l’entrée en bouche, suivi par la douceur enveloppante du far breton. Une vape riche, fruitée, ultra gourmande, taillée sur mesure pour les amateurs de desserts bretons et de souvenirs sucrés à chaque bouffée.

Recommandations de dégustation

• Puissance recommandée pour un goût optimal : 40 W
• Type de vapeur obtenue à cette puissance : Epaisse
• Type de hit obtenue à cette puissance : Léger
• Atomiseur ayant servi pour la revue : Aspire Huracan
• Valeur de la résistance de l’atomiseur en question : 0.3
• Matériels utilisés avec l’atomiseur : Coton, Mesh

Commentaires et recommandations pour une dégustation optimale

Pour ce test, j’ai choisi de m’appuyer sur mon Aspire Huracan, réglé à 40 watts. J’avais envie d’un matériel qui envoie un peu plus de puissance, histoire de voir jusqu’où les arômes pouvaient aller. Et je dois dire qu’à cette puissance-là, le liquide s’est révélé sous son meilleur jour : riche, expressif et étonnamment fidèle.

Je vais être honnête, à la base, le far breton, ce n’est pas vraiment mon dessert de prédilection. Mais la curiosité a été plus forte et je ne regrette pas une seconde cette découverte. Cette recette sort des sentiers battus, et je crois bien que c’est la première fois que je tombe sur un e-liquide aussi audacieux dans ses inspirations.

Le choix du matériel joue beaucoup ici. Ce liquide s’exprime pleinement avec un set-up un peu plus musclé, comme celui que j’ai utilisé. Mais comme toujours l’idéal reste d’expérimenter. Essayez-le sur différents matériels, jouez avec les réglages et laissez vos papilles vous guider. Car au fond, chacun à sa propre façon d’appréhender la vape et c’est justement ce qui la rend si passionnante.

Côté composition, le liquide affiche avec un ratio de 30PG/70VG, un équilibre parfait à mon sens. La vapeur est dense, bien présente, sans jamais étouffer les arômes.

Ce far breton aux pruneaux m’a vraiment surprise. Les pruneaux sont là, omniprésents, presque charismatiques dans leur intensité. On sent que cette recette n’a pas été improvisée : il y a derrière une vraie recherche, une volonté de précision dans la restitution des saveurs. À chaque bouffée, c’est comme une part de dessert que l’on savoure, avec cette impression persistante d’avoir encore le goût en bouche, longtemps après avoir reposé sa cigarette électronique.

Moments recommandés

• Moments de la journée recommandés : Matinée, Matin – petit déjeuner café, Matin – petit déjeuner chocolat, Matin – petit déjeuner thé, Apéro, Déjeuner / dîner, Fin de déjeuner / dîner avec un café, Fin de déjeuner / dîner avec un digestif, Tout l’après midi durant les activités de tout un chacun, Début de soirée pour se détendre avec un verre, Fin de soirée avec ou sans tisane, La nuit pour les insomniaques
• Ce jus peut-il être recommandé comme un all-day vape : Oui

Moyenne globale (hors packaging) du Vapelier pour ce jus : 4.59 / 5

Mon billet d’humeur sur ce jus

Ce liquide a été une véritable révélation gustative. Un e-liquide au far breton aux pruneaux, vous imaginez ? Ce n’est pas le genre de recette que l’on croise à tous les coins de rayon, et rien que pour cette audace, je tire mon chapeau. Le Bushi, signé Cds Lab : il affirme son identité dès la première bouffée. Et quelle bouffée !

L’effet est immédiat : on a l’impression de croquer dans un pruneau bien mûr, charnu, à la chair sucrée et moelleuse. La vape est déroutante au début, tant elle frôle le réalisme. Je vais être honnête avec vous : le far breton aux pruneaux, ce n’est pas vraiment ce que je préfère dans ma chère Bretagne. Et pourtant… Cette recette m’a bluffée. Parce qu’elle est fidèle, sincère, et qu’elle ne cherche pas à tricher.

Et puis, à l’expiration, vient ce moment où la pâte du far s’installe, douce, sucrée, avec une légère note beurrée. Et pas n’importe quel beurre… on sent bien cette touche de beurre salé, presque coquettement bretonne. Parce qu’on le sait tous ici : le beurre, chez nous, ne peut être que salé !

En somme, vous l’aurez compris, le Bushi est une vape pleine de chaleur, de générosité, qui vous transporte au cœur de la Bretagne. C’est une recette maîtrisée, originale, qui n’a pas peur d’aller au bout de son idée. Il faut, bien sûr, apprécier les pruneaux – ils tiennent le premier rôle – mais si c’est le cas, alors ce liquide pourrait bien devenir l’un de vos incontournables.

Pour ma part, c’est un Top Vapelier, sans la moindre hésitation. Une recette aboutie, soignée, cohérente du début à la fin. Un grand bravo.

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