EN BREF:
FLAVOR 39, SIMIAM SLAM, CHIMERA’S CALL PAR ALIEN VISIONS
FLAVOR 39, SIMIAM SLAM, CHIMERA’S CALL PAR ALIEN VISIONS

FLAVOR 39, SIMIAM SLAM, CHIMERA’S CALL PAR ALIEN VISIONS

 

SCÉNARIO D’HEROÏC-FANTASY

Prenons un constructeur automobile. Pour l’exemple, Porsche.

Ce constructeur décide, du jour au lendemain et sans prévenir, de stopper sa production de son modèle phare, la 911 qui, depuis des dizaines d’années, fait la joie des fans d’automobile de rêve. Impossible, me direz-vous !

En effet, en termes profanes, on appellerait ça “se tirer une balle dans le pied” ou bien encore “scier la branche sur laquelle on est assis” et toutes ces expressions plus fleuries les unes que les autres qui signifient que le choix, commercialement parlant, reste au minimum des plus discutables et au pire un choix pouvant entraîner à terme une grave chute de l’entreprise, voire signer son arrêt de mort.

Chanel© arrêtant son numéro 5 ? Impossible.

LU© arrêtant les petits beurres ? Impossible.

Panzani© arrêtant les pâtes ? Impossible. 

Et pourtant …

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CRIME DE LÈSE-MAJESTÉ

Alien Visions est une des plus florissantes entreprises au monde de fabrication et de vente d’e-liquides. Existant depuis 2009, soit 7 ans, une éternité dans la Vaposphère, la marque a su séduire un grand nombre de vapoteurs tout autour du globe qui se battent bec et ongles pour se fournir leurs liquides préférés, dont ils ont quasiment tous fait un allday. Et le secret de cette réussite implacable tient en deux références, qui sont devenus des best-sellers planétaires : le Boba’s Bounty et le Gorilla Juice.

Ces deux liquides, excellents au demeurant pour les fans de tabacs gourmands, sont quasiment devenus des légendes au pays des nuages parfumés. Nés en même temps que l’essor d’un matériel enfin capable de drainer du 100% VG, ils ont fait les beaux jours de nos premières expérimentations autour des casse-têtes du Genesis et ont perduré lorsque la mode du tout métal s’est asséchée. Ils se sont imposés comme des liquides complexes, impossibles à décrypter,  changeant suivant le moment de la journée. En bref, ils sont devenus deux références absolues et, au passage, deux des e-liquides les plus vendus dans le monde.

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On pouvait alors croire que, même en cas de choc de météorite, de catastrophe nucléaire, de tremblement de terre de force 10 sur l’échelle de Richter ,de krach boursier mondial ou même de victoire de Donald Trump, cette existence ne saurait être remise en question tant l’évidence de la persistance des deux légendes semblait acquise.

Aussi, c’est avec une grande stupéfaction que les aficionados et les autres ont appris en février 2016, par un communiqué laconique de la marque sur son site qu’elle stoppait net la production de Boba’s Bounty, de Gorilla juice et de Gryphon’s Breath. Motif invoqué : le fournisseur de certains des ingrédients magiques communs à ces trois produits avait fermé ses portes et que, ma bonne dame, on ne pouvait pas continuer à produire le même jus sans les éléments nécessaires à sa recette. 

Jusque là, rien de bien incompréhensible. En effet, comment envisager de faire un bœuf bourguignon avec du poulet et un couscous avec du riz ? Ça s’tient, comme dirait l’autre.

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Il n’empêche que la messe était dite: plus de Boba ne trouvera. Ni de Gorilla. Bon, pour le Gryphon, on s’en passera, ce liquide pourtant honnête n’ayant jamais atteint les  chiffres de vente de ses deux aînés.

Le Roi est donc bien mort, en début d’année, d’une insuffisance cardiaque puisqu’il apparaît que le cœur même de la recette n’était plus présent en rayon. 

RUMEURS ET HYPOTHÈSES COMPLOTISTES À LA COUR

Et si ?

Si Alien Visions, désireux de s’adapter à un marché demandant de plus en plus de salubrité et de sécurité, avait décidé de sacrifier sa reine pour rester dans l’échiquier du commerce de la vape ?

Les deux liquides légendaires étant nés à une époque que les historiens du futur assimileront au paléolithique archaïque de la vape, on pourrait facilement imaginer qu’ils étaient potentiellement bourrés d’éléments que la science a déterminé comme nocifs à inhaler. Comme le diacétyle ou autres amusantes combinaisons chimiques. Après tout, on sait pertinemment qu’un e-liquide comme le Grumpy Hooch, par exemple, contient deux fois plus de diacétyle que la tolérance haute pour la France. Ou le Goose Juice qui en contiendrait, lui, quatre fois plus…

De là à penser que Boba’s et Gorilla comporteraient, eux-aussi, de tels composés nocifs, il n’y a qu’un pas facile à faire car nous savons bien que les liquides nés à une certaine époque contiennent forcément plus de composants sujets à caution que des jus plus actuels, les études scientifiques sur le sujet ayant été légion et très pédagogiques . On pourrait donc imaginer que la marque, au courant de cet état de fait, ait préféré retravailler leurs recettes phares avant que “l’air du temps” ne les condamne à la suppression pure et simple. Ce serait de bonne guerre et très malin. 

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Mais cela est purement imaginaire et, en l’absence de toute démonstration du contraire, on pourra se contenter de l’excuse donnée par Alien Visions.

Mais, dans ce cas, en imaginant que le principal fournisseur de ces ingrédients mystérieux ait fermé ses portes, peut-on croire qu’une entreprise ayant pignon sur rue et liquidités abondantes n’ait pu racheter le “secret de son fournisseur” ou trouver de nouveaux fournisseurs de ce même arôme ? En tout bonne foi pour le coup, si je vous disais que je ne mange plus de Big Mac parce que le MacDo de mon quartier a fermé, ne me conseilleriez-vous pas d’aller un peu plus loin et de trouver une autre MacDo ?

Ah, imagination, quand tu nous tiens … 

Mais, au-delà des hypothèses farfelues dont je me fais l’écho, il reste une vérité incontournable: le Boba’s n’est plus, le Gorilla non plus. 

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LES REMPLAÇANTS SONT DEMANDÉS A LA SALLE DU TRÔNE !

Alien Visions  a donc préféré revoir sa partition et reconstruire un Boba, un Gorilla et un Gryphon “from scratch” comme disent nos amis d’outre-atlantique, c’est à dire en repartant de zéro, en adaptant la recette pour recréer les liquides qui lui avaient assuré prospérité et réputation. Cependant, comme il est déjà complexe de reproduire un miracle, on suppose qu’il est encore plus complexe d’en reproduire trois.

L’entreprise a donc communiqué sur le fait que les trois remplaçants, répondant respectivement aux appellations de Flavor 39, Simian Slam et Chimera’s Call, n ‘étaient en aucun cas les remplaçants définitifs mais bien des “polaroïds” de leurs travaux de reconstruction à un instant T et qu’elle continuerait ces expérimentations de façon, à terme, à reproduire exactement les mêmes goûts que les jus initiaux. Ce qui explique qu’aucun des ces succédanés ne reprennent les noms de leurs modèles respectifs.

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Ce qui nous est proposé aujourd’hui consiste donc en trois e-liquides, extrêmement proches au niveau gustatif de leur prestigieux ascendants, preuve que la marque travaille dans le bon sens, mais vendus comme ayant des particularités qui leur sont propres. Nous verrons plus bas si la démonstration en est faite.

Cependant, la communication d’Alien Visions sur ce grand changement est trouble. En effet, soit on considère les nouveaux venus comme les remplaçants des anciens et basta, on les renomme Boba’s Bounty V2 et de même pour les deux autres et c’est fait. Soit on insiste sur le fait que ces liquides sont différents et, dans ce cas, pourquoi affirmer qu’ils sont les chaînons manquants entre les originaux et leurs potentiels futurs successeurs ? C’est alimenter le trouble chez les consommateurs et surtout rendre la comparaison possible entre les nouveaux et les anciens. Ce qui, la nostalgie étant ce qu’elle est, ne peut qu’être nuisible à la nouvelle portion de gamme puisque, par principe faussé, le “c’était mieux avant” est toujours bien d’actualité.

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Alors, les consommateurs s’interrogent, supputent, râlent même et là réside l’échec de la communication d’Alien Visions : avoir rendu la naissance des ces trois “nouveaux” jus presque illégitime aux yeux des fans, avoir altéré leur chance de convaincre un nouveau public par leurs qualités propres et avoir entretenu une “légende urbaine” comme quoi “ils y arriveront un jour”, ce qui parait impossible à réaliser concrètement. En effet, un steak sauce au poivre aura toujours le goût du steak, éventuellement la même cuisson mais ne saurait remplacer un steak sauce roquefort. Quand on change un élément important d’une recette, on change la recette, point. Alors, soit on déclare qu’il s’agit, par exemple, d’une version plus saine du produit initial (ce qui grandit l’entreprise), soit une version 2 (qui démontre que l’entreprise sait évoluer) mais ce “moyen terme” revendiqué par Alien Visions peine à convaincre sur le papier.

Et quand la théorie ne tient pas debout, est-ce que la pratique peut séduire ? 

MAJESTÉ, VOTRE SIRE EST TROP BONNE !

FLAVOR 39

  • Sponsor ayant prêté le matériel pour la revue: Evaps

Trente-neuvième recette visant à se rapprocher du Boba’s Bounty, le Flavor 39 justifie ainsi son appellation. Nous ne parlerons pas ici de conditionnement ou de sécurité. Il suffit de savoir qu’il s’agit de jus purement américains, que la législation chez eux étant différente de chez nous, nous ne trouverons pas ou peu de nos repères habituels et qu’aucun protocole fiable, hormis le test de la dégustation, ne saurait leur restituer la légitimité légale européenne.

Au niveau gustatif, le Flavor 39 est littéralement, et pour cause, un clone du Boba’s Bounty avec la même complexité identique rendant vaine toute tentative de décorticage. Il s’agit donc d’un tabac gourmand, puissant en arômes et en 100% VG. On y retrouve une base tabac assez pointu mais réaliste agrémentée d’une myriade de notes gourmandes. Café, caramel, coco, coca, pâte sablée, cannelle et autres épices cohabitent en très bonne intelligence pour un résultat gourmand, fort en bouche et très dense au niveau de la vapeur. Le hit est puissant surtout pour le ratio de VG. C’est délicieusement vapable et très “proche”.

Au niveau viscosité, les deux produits semblent identiques. Basés sur du 100%VG, ils comportent tout de même une bonne proportion de PG, celui qui sert de base à la dissolution des arômes. Ainsi, nous obtenons des liquides qui tirent plus vers le 30/70 que vers un véritable 100% comme peut l’être un Goose Juice par exemple, dont les arômes eux-même sont “dissous” dans la VG.

Les différences entre les deux potions apparaissent plus dans la durée. Là ou le Boba’s pouvait varier en goût au sein d’une même journée et se posait donc comme un des rares jus polymorphes, le Flavor reste très stable. La saveur que vous avez en début de vape sera la même que celle que vous aurez tout le long de votre session. Il n’y aura pas cette surprise dont raffolent les fans. 

Il y a aussi une différence de douceur. Le Boba’s était doux, un peu nébuleux et sa relative absence de précision servait bien son propos de tabac gourmand dans son homogénéité. Le Flavor est plus précis, l’acuité des arômes est meilleure. En contre-partie, il en devient un peu plus lassant à la longue car la perception du goût fait la part belle à des saveurs très fortes et des notes très marquées. Moins typé “allday”, il devient ici un e-liquide  de “moments” privilégiés. 

La dernière différence marquante, et positive celle-ci, réside dans le fait que le Flavor ne dépose pratiquement pas de résidus sur le coil alors qu’il était tout à fait impossible d’envisager de vaper trois tanks de Boba sans dry-burner le coil et changer le capillaire (si celui-ci est fibreux).

La comparaison reste tout de même à l’avantage du Boba’s même si le Flavor 39 ne démérite pas. C’est un excellent jus, bien gourmand, bien défini. Mais il y a cette micro-différence qui fait que l’original l’emporte, par une plus grande douceur et un sens du mystère que le Flavor n’a pas.

Le Flavor 39 est disponible en 3, 6, 12 et 18mg/ml de nicotine et en 10ml, 30ml et 100ml (pour l’instant). A noter qu’il existe une version “bumpée”, c’est à dire avec encore plus de puissance aromatique. Anecdotique vu la puissance aromatique déjà importante de la version normale, elle pourra peut-être convenir à ceux qui aiment vaper très aérien sans perdre de la saveur.

BOBA’S BOUNTY : 4.80/5 4.8 out of 5 stars

FLAVOR 39 : 4.55/5 4.6 out of 5 stars 

SIMIAN SLAM 

  • Sponsor ayant prêté le matériel pour la revue: Evaps

Dés le départ, la concordance entre le Gorille et le Simien saute aux yeux, même au niveau du nom. On sait alors avec certitude que le remplaçant du Gorilla’s Juice est dans la place et qu’il s’appelle le Simian Slam !

D’emblée, on peut dire sans se tromper qu’il y a exactement la même différence entre le Simian Slam et le Flavor 39 qu’il y avait déjà entre le Gorilla Juice et le Boba’s Bounty. Ça saute aux papilles ! Et cette différence est un arôme banane, un twist, comme les yankees le disent. 

Toujours très puissant en arômes, le Simian récupère donc 75% de la recette du Flavor 39 et rajoute une note prononcée de banane, peu mure, qui se marie cependant très bien avec les saveurs que l’on connait maintenant. De suite, la recette prend un tour plus exotique, moins lourd et séduit par la précision des arômes et cette puissance qui, décidément, est la marque de fabrique d’Alien Visions.  C’est bon, très typé et encore une fois assez proche de son modèle.

Tant qu’on est dans les comparaisons, signalons que comme le Flavor, le Simian est moins doux selon mon souvenir que son prédécesseur, plus brutal et la note aiguë déjà existante dans le Flavor est ici extrapolée par l’ajout d’une banane limite verte. Il manque encore une fois, le fameux “voile” pudique que le Gorilla posait entre vous et le jus par cette fameuse imprécision qui jouait une partition notable dans sa symphonie gustative. Ici, c’est plus direct, plus violent.

Mais c’est tout de même digne d’intérêt et comme, “faute de grives on se contente de merles“, lorsque la pénurie totale de Gorilla aura frappé toute la planète (ce qui est déjà le cas), les amateurs trouveront dans le SIamian Slam un remplaçant digne de confiance. Peut-être qu’un airflow un peu plus aérien sera de mise pour évacuer le trop plein de saveurs et “lisser” un peu le jus mais ça reste tout à fait acceptable.

De même que pour le Flavor, le Simian Slam est disponible en 3, 6, ,12 et 18mg/ml, dans les mêmes conditionnements et une version bumpée existe aussi.

Avantage tout nostalgique à l’ancêtre dans la branche simienne de la famille, toujours pour la douceur et la polymorphie gustative.

GORILLA JUICE : 4.65/5 4.7 out of 5 stars

SIMIAN SLAM : 4.40/5 4.4 out of 5 stars 

CHIMERA’S CALL

  • Sponsor ayant prêté le matériel pour la revue: Evaps

En ce qui concerne le Chimera’s Call, dernier rejeton de la bande, il faudrait se remémorer le Gryphon’s Breath et, si j’ai pu le tester de manière très courte à l’occasion de sa sortie, je n’en ai pas conservé un souvenir impérissable. Ainsi, il ne saurait me servir de référence et le Chimera échappera donc à l’analyse comparative.

Très axé tabac, sans aucun doute bien plus que ne le sont le Flavor ou le Simian, le Chimera se présente comme un jus à fort caractère bien moins gourmand que ses deux comparses. Le tabac blond est le maître de céans, un tabac flue cured, c’est à dire séché par l’air chaud, qui a conservé une saveur très herbale proche de la feuille mais légèrement fumée. Plutôt doux bien que très présent, ce tabac semble être un Virginia, si l’on en croit son aspect sucré. Mais il me semble que ce tabac est blendé à un autre qui lui apporte un aspect légèrement plus sombre et fort, peut-être un Burley saucé, avec des nuances de noisette sèche. 

En fond, on croit deviner des volutes de café ou chocolat mais ces arrangements sont vraiment inclus dans le tabac lui-même et ne sauraient en aucun cas constituer une gourmandise. Le tout est plutôt sec, bon et se marie avec une grande élégance avec un expresso.

Bien que très réussi, le Chimera souffre de la comparaison avec les deux autres produits car, en l’état, il se rapproche trop des autres productions de la marque comme le Flue Cured, justement, ou le Blend 4 et ne parvient à s’extraire suffisamment de l’anonymat par son assemblage même si sa subtilité est réelle. 

En bref, un bon tabac mais pas révolutionnaire, comme il en existe quelques uns, et dans la marque et dans les autres marques. On notera que sa relative neutralité et son aspect très clope-like le destine à être vapé en allday sans risque de lassitude et éventuellement à servir de jus de transition pour un débutant qui désire accéder à des jus pas encore tout à fait complexes mais plus typés que les liquides qui leur sont destinés.

Je crois me rappeler avoir eu un avis similaire concernant le Gryphon’s Breath. Mais en l’absence de pur élément de comparaison, je me bornerai donc à cette description.

CHIMERA’S CALL : 4.15/5 4.2 out of 5 stars 

LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI !

Bon, il est grand temps de conclure, j’ai piscine et votre dripper est vide !

On peut regimber, se plaindre, se rebeller, râler comme des ours, cela ne changera pas la donne. Les années Boba’s Bounty et Gorilla sont terminées, over, kaput ! En tant que grand inconditionnel du Boba’s, je suis avec vous mais pourtant le verdict est tombé : les grands anciens sont morts et enterrés et si leur souvenir perdurera dans les chansons des trouvères et les histoires qu’on se racontera au coin du feu, leurs saveurs si particulières se perdront sans doute dans la spirale du temps. 

Aujourd’hui, de nouveaux jus sont apparus et ils sont bons. Point barre. On peut trouver qu’ils n’ont pas la même aura que leurs prédécesseurs et on aura sans doute raison mais, en définitive, ils sont là et bien là, on peut les acheter, les vaper, ils sont vivants, ce qui fait une sacrée différence avec des liquides disparus. D’ailleurs, les quelques chanceux qui en on fait des réserves auront beau jeu de les conserver le plus longtemps possible (au noir, endroit sec, sans variation de température) pour les ressortir de temps en temps comme on pourrait sortir une bouteille d’ Yquem 67, avec précaution et tendresse, jusqu’à ce que le temps fasse son office et que le divin nectar ne se transforme en infâme résidu. 

Donc, soyons heureux de constater que ces nouveaux jus qui nous arrive d’Alien Visions soient bons et même très bons si on ne les compare à personne. Ils ont un fort caractère, hérité en droite ligne de leurs ancêtres, ils semblent aussi plus safe et feront la joie des amateurs de tabacs et de tabacs gourmands.

Qu’il en soit ainsi pour l’instant en espérant que peut-être un jour, Alien Visions tienne sa promesse et nous sorte un Boba’s ou un Gorilla plus vrais que nature. Gardons-nous de désespérer car nous continuerons à vaper du bon. Allez, je me remets un tank de Flavor 39 (quel nom idiot tout de même !) en attendant !

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A propos de l'auteur

59 ans, 32 ans de clopes, 12 ans de vape et plus heureux que jamais ! J'habite en Gironde, j'ai quatre enfants dont je suis gaga et j'aime le poulet rôti, le Pessac-Léognan, les bons e-liquides et je suis un geek de la vape qui s'assume !